15/03/2009

Suis le nez, la gueule et la banane...



Après quelques mois d'inaction sur cette tribune.
Je veux réécrire quelques mots pour un grand artiste, Alain Bashung.
Hier soir, 18h, le cancer a emporté ce vieux de la veille!
Diminué aux victoires de la musique, on a pu voir un homme malade qui a toujours reconnu avoir fait des excès dans sa vie, ce qu'il a visiblement jamais regretté.

Les mots étaient son charme et sa musique son arme.
Mon père disait: "il aurait pu devenir un Gainsbourg!"
Pourquoi le comparer, pourquoi dire qu'il était un géant maintenant qu'il a passé sa musique à gauche. Les pisseux de journaleux n'ont quasiment jamais parlé de lui au profit d'artiste éphémère et incapable d'écrire le moindre texte poétique.
Bientôt on aura le droit aux "compils Bashung hommage", pitoyables profiteurs!
Ces gens là n'ont rien compris!

Les mots, la mélodie, le charisme, la voix, le regard... quelque soit le nom qu'on lui donne, c'est une étrange alchimie, le parfait produit d'un homme touchant...


L.P

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